Les robots ne cessent de susciter fascination et questionnement. Ces alliés grandissants de notre quotidien se trouvent déjà dans de nombreux domaines. Une soirée pour découvrir en quoi ces robots sont si intéressants voire indispensables pour assister l’homme à différentes échelles...
Imaginez un monde où les objets ne tombent pas quand on les lâche, un monde où pénétrer dans une goutte d’eau est un véritable défi, où seuls les microscopes permettent de voir les objets. C’est dans ce monde étrange que les microrobots (robots dont la taille est plus petite qu’un millimètre) doivent évoluer. Pourquoi le fait de travailler à une échelle dimensionnelle si petite change autant la manière de concevoir et fabriquer les robots ? Pourquoi une simple miniaturisation des solutions classiquement utilisées à l’échelle macroscopique s’avère-t-elle inefficace ? Vous y percerez les mystères des derniers microrobots actionnés sans contact, par des forces générées à distance, développés au sein de l’Institut FEMTO-ST/CNRS. Vous découvrirez comment les lasers peuvent déplacer des objets placés à la surface d’un liquide ou commander l’ouverture d’une pince de 200µm, ou encore comment des champs électriques permettent de trier des cellules sanguines.
"Robots mous, robots imprimés : où va t’on ?"
Les robots sont connus de tous pour être forts, précis, rapides quand ils sont utilisés chaque jour pour dans des usines. Aujourd’hui, on parle de plus en plus de robots souples, et même mous, donc à l’opposé de ce qu’ils ont toujours été. Dans le même temps, on prétend même construire ces robots en les imprimant. Pour quoi faire? Nous allons voir en quoi ces robots peuvent être intéressants voire indispensables pour assister l’homme. Développer de tels robots ne va cependant pas sans mal, et l’on verra les questions difficiles auxquelles font face aujourd’hui les chercheurs.
"Les robots humanoïdes apprennent-ils de l’humain ou est-ce l'inverse ?"
Pourquoi construit-on des robots humanoïdes? Quel peut bien être l’avantage d'un système si complexe et couteux à fabriquer? Les chercheurs ont surement beaucoup de raisons de construire et travailler sur des robots humanoïdes.
Que ce soit pour tester des technologies, des modèles, des algorithmes de contrôle et d’intelligence artificielle, mais surtout pour comprendre comment l’homme apprend à interagir avec son propre corps ou son environnement. D'énormes progrès ont été faits dans le contrôle du corps complet. Cela permet aujourd’hui de prévoir comment de telles machines complexes seront utilisées, ou encore comment pourront-elles effectuer des tâches complexes dans le but de les faire à notre place dans des milieux hostiles ou lointains. Vous allez découvrir certaines des avancées qui ont été permises avec l'aide des robots humanoïdes.
"Les robots peuvent-il apprendre de leurs erreurs ?"
Les animaux apprennent et s’adaptent. Mais à l’opposé, les robots semblent condamnés à répéter les mêmes erreurs à l’infini. Comment peut-on permettre à un robot d’apprendre de ses erreurs? pourquoi est-ce si difficile et pourquoi serait-ce utile ? À l’heure où le “deep learning” et l’intelligence artificielle semblent progresser à pas de géants, nous explorerons les succès et les échecs de l’apprentissage en robotique. Nous illustrerons notamment en s’appuyant sur le problème de l’adaptation aux pannes, par exemple un robot qui se casserait une patte.
Une soirée organisée par la délégation Centre-Est CNRS, le centre Inria Nancy-Grand-Est et l’Université de Lorraine dans le cadre de la série d’événements CNRS FutuRobot.
Contact
Pierre RENAUD
Professeur des Universités à l'INSA de Strasbourg
Aude BOLOPION
chargée de recherche CNRS à l’Institut FEMTO-ST (CNRS/UBFC)
Jean-Baptiste MOURET
directeur de recherche Inria au Loria (CNRS/INRIA/UL)
Serena IVALDI
chargée de recherche Inria au Loria (CNRS/INRIA/UL)